Les forêts de chênes liège, appelées suberaies (ou “Montados” en Portugais), peuplant les pourtours de méditerranéens, reconnues pour leur lutte contre le réchauffement climatique et la désertification des sols, représentent aussi un trésor de biodiversité. Nos suberaies hébergent plus 300 espèces (animales et végétales confondues) qui cohabitent depuis toujours avec une activité économique humaine, formant un rare exemple d'équilibre.
À l'égal de l’Amazonie, ou encore des forêts primaires de Bornéo, les suberaies sont mondialement reconnues comme l’un des 36 écosystèmes les plus importants au monde pour la préservation de la Biodiversité.
Les forêts de chênes liège constituent l’habitat privilégié de plus de 200 espèces animales dont 160 espèces d’oiseaux mais aussi des mammifères, reptiles et amphibiens. Certaines sont en danger d’extinction selon WWF - World Wild fund for Nature - comme le lynx ibérique, le félin le plus rare du monde et le carnivore le plus menacé d’Europe, ou encore l’aigle impérial qui y niche et chasse.
La diversité d’insectes aussi présente est à la base d’une chaine alimentaire extrêmement importante.
Au-delà de cette richesse animale, les forêts de chênes liège représentent un véritable sanctuaire biologique pouvant accueillir jusqu'à 135 espèces de plantes différentes au mètre carré. L'écorce du liège, quant à elle, présente des vertus médicinales dont toutes les grands mères portugaises ont le secret.
Cet écosystème refuge exceptionnel, contribue également au contrôle de l'érosion, à la régulation hydrologique tout en luttant contre le réchauffement climatique et la désertification des sols. L'étude menée par WWF en 2006 «Cork screwed ? Environmental and economic impacts of the cork stoppers market», rappelle l’importance de préserver les suberaies.
Les forêts de chênes-lièges sont également un pilier économique et social très important dont plus de 100 000 personnes dépendent (directement ou indirectement) sur l’ensemble des 7 pays producteurs du bassin méditerranéen. Avec la particularité de préserver un savoir faire ancestral à haut niveau d’expertise, celui des leveurs de liège qui assurent les récoltes sans endommager l’arbre et sa ressource, leur valant le travail agricole le mieux rémunéré au monde. Au même titre, 49% des emplois du secteur du liège sont des emplois qualifiés.
La particularité de cet écosystème tient au fait que cette activité économique menée par l’homme se déroule depuis toujours en plein respect de son environnement, et même à son profit. En ce sens, toujours dans son rapport de 2006, WWF, nous dévoile qu’un chêne-liège exploité, dont l'écorce est cycliquement récoltée, absorbe jusqu'à 4 fois plus de CO2 qu’un chêne liège à l'état naturel. Un exemple donc bien rare du travail économique de l’homme au profit de son environnement.
Au delà des récoltes, les forêts de chênes-lièges permettent de nombreuses activités comme le pâturage et l'élevage de bétail, la récolte de plantes médicinales et de champignons, la production de miel, ou encore l’observation des oiseaux.
Le chêne liège, n'étant pas un arbre de coupe mais de rendement, il nous offre naturellement un impact à long terme. Ces arbres sont ainsi exploités environ 200 ans (démasclés en moyenne tous les 9 ans).
Au delà, ils poursuivront leur vie dans leur habitat naturel. Ces arbres sont protégés par tous les pays producteurs, notamment au Portugal dont sa coupe est sévèrement punie par la loi depuis le XIIIe siècle. Il y est tellement vénéré, que le Parlement portugais l’a désigné “Arbre national du Portugal” en 2011.
Cette durée d'exploitation accouplée à la protection de l'espèce, font du chêne liège un véritable alliée dans la protection de l'environnement et de la biodiversité. SuberUp permet aux entreprises engagées de contribuer à la nature par la plantation de chênes liège en France. Pour en savoir plus sur l'impact de nos plantations, c'est par ici !
